Les lymphomes chez le chat

Les lymphomes chez le chat

Présentation des lymphomes félins

Qu’est-ce-que c’est ?
Quels sont les animaux concernés ?

L’âge
La race
L’infection par des virus
La vaccination
Les facteurs environnementaux

Quels en sont les signes cliniques ?


Les lymphomes gastro-intestinaux
Les autres localisations de lymphomes

Le diagnostic des lymphomes

Suspicion et confirmation du diagnostic

Cas du lymphome gastro-intestinal
Cas du lymphome nasal
Cas du lymphome rénal
Cas du lymphome médiastinal
Cas du lymphome nerveux
Cas du lymphome cutané

Caractérisation de la tumeur
Détermination du stade clinique
Le pronostic des lymphomes

Le traitement des lymphomes

Présentation des lymphomes félins

 

Qu’est-ce-que c’est ?

 

Les lymphomes appartiennent au groupe des hémopathies malignes, plus simplement dits « cancers du sang ». D’après une étude de 2016, chez nos félins de compagnie, les lymphomes sont la troisième tumeur la plus fréquente, après les adénocarcinomes et les fibrosarcomes.

Les lymphomes résultent d’une prolifération anormale de lymphocytes ayant acquis des caractéristiques tumorales. Pour rappel, les lymphocytes sont des cellules du système immunitaire qui interviennent dans de nombreux mécanismes de défense d’un organisme. Ils sont présents en grande quantité dans les organes lymphoïdes dont on distingue deux types :

  • Les organes lymphoïdes primaires : lieux de prolifération et de maturation des lymphocytes, ils correspondent à la moelle osseuse et au thymus ( ce dernier uniquement chez le jeune animal) ;
  • Les organes lymphoïdes secondaires : lieux de différenciation des lymphocytes (nœuds lymphatiques, rate, amygdales, plaques de Peyer de l’intestin grêle, les formations lymphoïdes du colon, etc.).

L’ensemble de ces organes lymphoïdes pourront être le siège d’un envahissement par des lymphocytes tumoraux. Mais d’autres organes peuvent être concernés, comme les reins, le foie, le système nerveux (cerveau, moelle épinière), les yeux, etc.

Malheureusement en médecine vétérinaire, il n’est pas possible de guérir les animaux de ce cancer. En revanche, il est possible d’aboutir à une rémission (l’animal ne présente alors plus de signes cliniques de son cancer) associé à une très bonne qualité de vie.

 

Quels sont les animaux concernés ?

 

Les lymphomes félins peuvent concerner tous les chats, sans exception. Il existe toutefois des facteurs prédisposant, tels que l’âge, la race de l’animal, l’infection par des virus et des facteurs environnementaux.

 

L’âge

Les chats atteints de lymphomes sont plutôt des chats adultes ou d’âge avancé. La moyenne d’âge est comprise entre 9 et 13 ans selon le type de lymphome. À l’exception des lymphomes médiastinaux et des lymphomes affectant le système nerveux central.

 

La race

Certaines races sont plus fréquemment atteintes par les lymphomes comme les chats de race Orientale et les Siamois. Les Siamois sont plus particulièrement prédisposés au développement de lymphomes médiastinaux.

 

L’infection par des virus

Des virus tels que le virus de la leucose féline (FeLV) peuvent favoriser l’apparition des lymphomes. En effet, le FeLV favorise notamment l’apparition de lymphomes médiastinaux chez les chats. Toutefois à ce jour, la majorité des lymphomes félins n’est pas associée à une infection par le FeLV. En effet, la leucose féline s’est raréfiée en France. Il est bon de se rappeler que ceci est en partie dû aux mesures de contrôle des populations félines errantes et grâce à la vaccination mise en place à la fin des années 1980.

 

La vaccination

Ce point est essentiel en matière de prévention des lymphomes chez le chat. En effet, le virus de la leucose féline (FeLV) est impliqué dans l’apparition de ces cancers. Or, il existe un vaccin efficace facilement accessible en France contre le FeLV.

Pour garantir une bonne protection vaccinale, cela nécessite en général une primo-vaccination suivie de rappels annuels. Ce protocole peut être adapté selon les conditions de vie de votre chat. Cette vaccination est particulièrement recommandée pour les chats ayant accès à l’extérieur et pour les chats vivant en collectivité.

Toutefois, il est bon de rappeler que la vaccination ne guérit pas la maladie déjà installée et n’empêche pas l’infection virale, mais qu’elle permet de protéger votre chat des effets néfastes du virus.

 

Les facteurs environnementaux

Citons comme exemple les foyers où vivent en promiscuité des chats et des personnes fumeuses : il a été démontré que ces animaux ont 2,4 fois plus de risque de développer un lymphome que ceux qui vivent dans un foyer non-fumeur.

 

Quels sont les signes cliniques ?

 

Quel que soit le lymphome, les chats peuvent présenter des signes cliniques non spécifiques (communs à de nombreuses maladies) tels que de l’anorexie, de l’abattement, ou une perte de poids. D’autres signes vont dépendre de la localisation de ces lymphomes.

La localisation la plus courante de ces lymphomes est le tube digestif. Certaines localisations sont bien moins fréquentes (localisations nasale, médiastinale et nodale) et certaines localisations sont encore plus rares (localisations rénales, nerveuses, cutanées, trachéales, laryngées).

 

Les lymphomes gastro-intestinaux

Les lymphomes gastro-intestinaux représenteraient 40,7% des cancers du tube digestif chez le chat, arrivant ainsi en tête de ces tumeurs malignes.

Lors de lymphomes gastro-intestinaux, la paroi des organes digestifs (estomac, intestin grêle, côlon) est infiltrée par des lymphocytes tumoraux. L’intestin grêle (le « petit intestin ») est l’organe le plus fréquemment touché. Les infiltrations du foie ou du pancréas par les lymphocytes tumoraux sont aussi classées dans la catégorie des lymphomes gastro-intestinaux mais restent des formes rares.

Les cellules tumorales peuvent infiltrer les organes digestifs de manière diffuse (entrainant l’épaississement de leur paroi) ou bien former un ou plusieurs nodules ou même des masses. Ces anomalies peuvent parfois être discernées à la palpation de l’abdomen. Des nœuds lymphatiques mésentériques de taille augmentée peuvent aussi être palpés lors de leur infiltration par des cellules tumorales.

On distingue 2 catégories principales de lymphomes digestifs basées sur des caractéristiques histologiques corrélées à l’agressivité clinique de ces lymphomes :

  • Les lymphomes à petites cellules = lymphomes de bas grade= forme peu agressive ;
  • Les lymphomes à grandes cellules = lymphomes de haut grade = forme agressive.

Les lymphomes de bas grade sont les plus fréquents.

Le développement du lymphome s’accompagne de signes cliniques non spécifiques comme une perte de poids, des vomissements, de la diarrhée, une perte d’appétit, etc. Ces symptômes seront plus marqués et évolueront plus rapidement lors de lymphomes à grandes cellules. Des complications digestives peuvent survenir et sont plus fréquentes lors de lymphomes agressifs : intussusceptions, obstructions digestives, etc.

Lors de lymphomes peu agressif, les cellules tumorales ont tendance à rester confinées dans le territoire digestif ; lors de lymphomes de haut grade, ces cellules envahissent rapidement d’autres organes, occasionnant d’autres signes cliniques en fonction de leurs localisations secondaires.

 

Les autres localisations

 

Le lymphome nasal :

En raison du développement local de la tumeur dans les cavités nasales, on observe des signes locaux tels qu’un écoulement nasal, des éternuements, des bruits inspiratoires augmentés, et occasionnellement des yeux qui coulent (= épiphora).

Le lymphome médiastinal :

Il s’agit d’une forme de lymphome infiltrant des organes thoraciques localisés dans le médiastin (région du thorax qui ne fait pas partie de l’espace pleural). On retrouve aussi dans cette région des organes lymphoïdes comme des nœuds lymphatiques (médiastinaux et sternaux) et le thymus qui peuvent être le siège du développement d’un lymphome. Les chats concernés seront généralement jeunes (âgés de 2 à 4 ans) et souvent infectés par le virus FeLV. À noter que les siamois sont sujets au développement de lymphomes médiastinaux non associés à une infection par le FeLV.

Lors de lymphome médiastinal, on notera le développement d’une ou de plusieurs masses dans le thorax et fréquemment, l’accumulation d’un liquide dans l’espace pleural (= épanchement pleural). Les signes cliniques seront la majorité du temps respiratoires avec une respiration rapide et difficile. D’autres signes cliniques seront possibles lors de compression de structures thoraciques.

 

 

Le lymphome rénal :

Cette forme particulière peut être d’origine rénale (localisation primaire des cellules tumorales) ou d’origine digestive (consécutive à la dissémination d’un lymphome gastro-intestinal). Elle se traduit par une insuffisance rénale chronique et des signes cliniques l’accompagnant (augmentation de la prise de boisson et de l’émission d’urine, amaigrissement, des vomissements, etc.). Lors de la palpation abdominale, il est possible de sentir un ou deux reins, de taille augmentée et de surface irrégulière.

Le lymphome nerveux :

Le lymphome nerveux peut affecter le cerveau et/ou la moelle épinière. Dans 4 cas sur 5, il résulte d’une dissémination des cellules tumorales du lymphome primitivement localisé dans un autre site (par exemple un lymphome rénal). Une proportion non négligeable des chats atteints d’un lymphome à localisation nerveuse est infectée par le FeLV. Les signes cliniques sont dépendants de la localisation de la tumeur (et donc très diversifiés) et pourront apparaître soit rapidement, soit progressivement.

Le lymphome nodal :

Cette forme se traduit par des signes non spécifiques, comme de la fatigue (=abattement), et par une augmentation de taille des nœuds lymphatiques périphériques (c’est-à-dire les nœuds lymphatiques qui sont en position superficielle sous la peau).

Le lymphome cutané :

Cette forme se manifeste par des lésions dermatologiques localisées ou diffuses (peau rouge, érosions cutanées, ulcères de la peau, nodules cutanés, démangeaisons, etc.).

Le lymphome oculaire :

Suivant la localisation de la tumeur, on peut observer une uvéite antérieure, une infiltration de la sclère oculaire, une infiltration de la cornée (conduisant à son opacification), une infiltration de la 3 ème paupière (conduisant à son épaississement et éventuellement à sa protrusion). Lors d’un lymphome rétinien, le nerf oculaire peut être atteint, pouvant conduire à des troubles de la vision.

 

Remarque : Le syndrome d’hypercalcémie maligne est fréquemment rencontré chez le chien lors de lymphome, contrairement au chat. Dans les cas peu sévères, /a>il peut occasionner une augmentation de la prise de boisson et de l’émission d’urine (voir le détail dans la description du syndrome d’hypercalcémie chez le chien).

 

 

Le diagnostic des lymphomes

 

Suspicion et confirmation du diagnostic

 

Suivant les signes précédemment décrits, il est possible de suspecter un lymphome. Pour confirmer ou infirmer ces hypothèses, il est nécessaire de réaliser des examens complémentaires que votre vétérinaire adaptera en fonction de ses hypothèses diagnostiques.

 

Cas du lymphome gastro-intestinal

Face à des signes cliniques digestifs peu spécifiques, plusieurs affections peuvent être envisagées (pancréatite, insuffisance rénale, hyperthyroïdie, infestation parasitaire, intolérance alimentaire, etc.) et le lymphome digestif peut être inclus dans ces hypothèses. Aussi, le vétérinaire sera amené à conduire des examens complémentaires pour orienter son diagnostic, comme des analyses sanguines (dosages hormonaux, numération formule sanguine, analyse biochimique sanguine, etc.) ; des radiographies ; une échographie abdominale (examen de choix en première intention pour rechercher un lymphome) ; une endoscopie (permettant aussi la réalisation de biopsie).

La suspicion diagnostique devra alors être confortée par la réalisation de biopsies, réalisées soit par voie endoscopique, soit par voie chirurgicale, suivies d’une analyse histologique. Ces méthodes nécessitent donc une anesthésie générale. Chaque technique possède des avantages et des inconvénients (accessibilité des prélèvements, coût, taille de la biopsie).

Toutefois, l’examen histologique peut se heurter à la difficulté de distinguer une infiltration par des lymphocytes tumoraux d’une maladie inflammatoire chronique intestinale. Dans ce cas, des techniques complémentaires à l’histologie seront indiqués (immunohistochimie, PCR, cytométrie de flux, etc.).

 

Cas du lymphome nasal

La suspicion diagnostique se base sur les symptômes observés, leur évolution (généralement longue), et l’âge de l’animal (entre 9 et 10 ans). Cependant, l’ensemble de ces éléments peut aussi conduire à considérer une affection non tumorale (rhinite chronique, corps étranger, polype).

La réalisation de radiographies et surtout d’un scanner (qui constitue l’examen de choix) est ici indiquée ce qui permettra de relever des critères en faveur ou non d’un processus tumoral. La rhinoscopie est une autre méthode qui permettra une visualisation directe des cavités nasales et la mise en évidence de lésions. Il sera possible de réaliser une biopsie pour identifier ces anomalies via différentes méthodes de prélèvement (soit par la réalisation de flush des cavités nasales, soit par réalisation d’une chirurgie). Les biopsies et l’examen histologique seront nécessaires à l’établissement du diagnostic définitif.

 

Cas du lymphome rénal

Le lymphome rénal fait parti des causes d’insuffisance rénale dont les signes cliniques sont non spécifiques de la cause de cette dernière. Lors de la manifestation de symptômes permettant de suspecter une insuffisance rénale nous doserons les paramètres rénaux et réaliseront des analyses urinaires qui permettront de confirmer et de caractériser l’atteinte rénale. Une suspicion de lymphome rénal pourra être émise dès l’examen clinique si l’on détecte par palpation des reins de taille augmentée, des reins déformés et/ou irréguliers. Une radiographie peut permettre d’observer cette augmentation de taille mais une échographie sera bien plus précise. Elle permettra de confirmer cette irrégularité et de renforcer la suspicion diagnostique.

La réalisation d’une cytoponction sous échographie ou la réalisation d’une biopsie permettront le plus souvent d’aboutir au diagnostic.

 

Cas du lymphome médiastinal

Des examens radiographiques et échographiques devront être réalisés. Ces examens permettront de mettre en évidence des masses intra-thoraciques ou du liquide dans l’espace pleural (=épanchement pleural). Lors d’épanchement on réalisera si possible la ponction du liquide (on parle de thoracocentèse) pour l’analyser mais aussi pour soulager les difficultés respiratoires du chat. L’examen cytologique de ce liquide peut révéler la présence de nombreux lymphocytes tumoraux qui confirmera le diagnostic de lymphome.

Lors de l’observation d’une ou de plusieurs masses au niveau du médiastin crânial, il sera nécessaire de réaliser une cytoponction pour identifier ces masses et aboutir au diagnostic.

 

Cas du lymphome nerveux

Les différents signes cliniques observés conduiront à réaliser un examen neurologique. Les résultats de cet examen neurologique couplés à l’évolution des symptômes (aiguë, subaiguë, chronique) et aux caractéristiques propres de votre animal seront utilisés par votre vétérinaire pour établir des hypothèses diagnostiques. Ces hypothèses conditionneront le choix des examens complémentaires.

De manière générale, l’examen de choix lorsque l’on suspecte une atteinte médullaire ou cérébrale sera la réalisation d’une IRM, bien qu’un scanner avec injection de produit de contraste puisse également être réalisé. Ces examens pourront être complétés par une analyse du liquide cérébro-spinal nécessitant la réalisation d’une ponction de LCR sous anesthésie générale (réalisée généralement en même temps que le scanner ou l’IRM). Cette analyse pourra être diagnostique dans de l’observation de cellules tumorales dans le liquide céphalo-rachidien.

 

Cas du lymphome cutané

La suspicion diagnostique sera à confirmer par la réalisation de biopsies cutanées pour exclure d’autres affections de la peau et confirmer la présence d’un lymphome et le caractériser précisément.

 

Caractérisation de la tumeur

 

Les tumeurs seront caractérisées suite à un examen histologique, il est possible de les classer en fonction de leur agressivité clinique (ou grade) : d’un côté les lymphomes de bas grade, et de l’autre les lymphomes de haut grade. Cette catégorisation permet d’obtenir des informations relatives au pronostic. Cette classification inclut également la détermination précise des sous-types qui permettent de préciser le comportement de ces tumeurs, à l’exemple de la classification de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).

 

Détermination du stade clinique

 

Après avoir diagnostiqué un lymphome, il est nécessaire d’évaluer son extension. L’établissement de ce stade clinique nécessitera alors plusieurs examens complémentaires dont certains ont été discutés plus haut et parfois déjà été réalisés pour arriver au diagnostic.

Le bilan d’extension idéal « idéal » consiste en :

Ce bilan sera adapté par le clinicien de votre animal selon la situation de votre chat. Il aboutira au classement du lymphome dans un des cinq stades cliniques existants. Ces stades dépendent des organes atteints, du nombre d’organes atteints et de la localisation de ces organes les uns par rapport aux autres. Des sous-stades peuvent être définis selon la manifestation ou non de symptômes cliniques.

 

Le pronostic des lymphomes

 

Le pronostic des lymphomes dépend de nombreux paramètres tels que le stade clinique, la localisation du lymphome, l’agressivité histologique ou le sous-type du lymphome. À titre d’exemple, un lymphome de stade 1 ou 2, l’absence de symptômes cliniques en lien avec le lymphome, un lymphome de bas grade seront des éléments qui influencent positivement le pronostic.

 

Le traitement des lymphomes

 

La chimiothérapie constitue le traitement de choix d’un grand nombre de lymphomes. Elle pourra être employée pour tous les types de lymphome pour obtenir une rémission (régression partielle ou totale des symptômes suite au traitement) ; on restera en revanche sur une chimiothérapie conservatrice (stabilisant l’évolution du lymphome) sur les lymphomes de bas grade car ces derniers sont moins susceptibles de répondre à la chimiothérapie. Différents protocoles peuvent être utilisés comme, par exemple, le protocole CHOP (Cyclophosphamide, Doxorubicine : abrégée par la lettre H, Vincristine (Oncovin*) et  Prednisolone) ou encore un protocole comportant de la prednisolone et du chlorambucil.

La radiothérapie constitue le traitement de choix du traitement des lymphomes nasaux. Elle peut aussi être employée dans le traitement des tumeurs de stade 1 non retirables par chirurgie, ainsi que dans le traitement des tumeurs cérébrales.

La chirurgie peut être utilisée pour le traitement des lymphomes de stade I, mais elle ne traite pas l’ensemble des cellules tumorales disséminées dans l’organisme. Elle peut s’avérer utile pour éviter des complications (telles que les obstructions digestives lors de lymphomes gastro-intestinaux), pour limiter la compression de certains organes (tels que les structures cérébrales lors de lymphomes nerveux), diminuer une gêne occasionner, réduire une douleur, etc. Elle permet ainsi dans certains cas d’assurer une qualité de vie correcte à l’animal malade.